Pourquoi le recyclage doit être pensé jusqu’au bout

« Je ne peux pas me débarrasser des fantômes que j’ai appelés ». Si le plastique avait déjà été un thème à la fin du 18e siècle, Goethe n’aurait peut-être pas écrit sur les balais avec des seaux d’eau, mais sur les sacs en plastique et les gobelets en plastique …

Bien des choses se sont passées depuis que le plastique a envahi le monde avec des produits durables, légers, hygiéniques, bon marché et souvent multicolores. Qui aurait alors pensé aux montagnes de déchets qui s’étendent à l’horizon ou aux poissons qui meurent après s’être empêtrés dans des déchets plastiques à la dérive ?

Depuis les années 1970, le recyclage est censé résoudre le problème, et de nouvelles réglementations sur les emballages visent actuellement à augmenter les taux de recyclage.

Mais cela résout-il vraiment le problème ?

Bien sûr, il est préférable que les articles en plastique, après avoir été fondus et nettoyés, soient transformés en nouveaux produits – des films plastiques par exemple – et ainsi réutilisés. Mais que se passe-t-il ensuite ?

Même un emballage plastique recyclé plusieurs fois finit à la fin de son cycle de vie dans l’une des montagnes de déchets en constante augmentation ou dans la mer. Si tant est qu’il en arrive là. En effet, beaucoup trop de plastiques finissent par négligence ou par commodité au bord de la route, dans la forêt ou dans les champs, où ils existent dans le pire des cas pendant des centaines d’années !

Mais que se passerait-il si les emballages qui ne sont pas éliminés correctement et qui trouvent leur chemin dans la nature de manière inappropriée avaient un plan B avec eux ?

Les fibres naturelles non traitées, comme le papier ou le carton, se décomposeraient après un temps relativement court. Cependant, dans de nombreux cas, elles n’offrent pas une protection suffisante pour les produits emballés, que ce soit contre l’humidité, les micro-organismes ou les moisissures. En revanche, si les produits biodégradables sont recouverts d’un film protecteur, ils polluent à nouveau l’environnement.

Un dilemme insoluble ?

Repenser l’emballage signifie : Nous avons besoin d’une méthode qui confère aux matériaux biodégradables de nouvelles propriétés superphobes et sans danger pour les aliments, sans pour autant affecter leur compostabilité.

C’est exactement ce qu’a réussi à faire notre innovation ! Le revêtement nanopool ultrafin équipe le papier ou le carton non traité d’une barrière de protection qui repousse l’humidité, la saleté et les micro-organismes, mais qui est elle-même 100 % décomposable et également recyclable.

Que cet emballage carton soit recyclé de manière responsable ou jeté sans précaution, la nature n’en fait pas les frais !